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-<title>Carnets de La Grange</title>
-<subtitle>Chroniques d'un poète urbain</subtitle>
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- <updated>2013-04-12T13:38:13Z</updated>
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-<author>
- <name>Karl Dubost</name>
- <uri>http://www.la-grange.net/karl/</uri>
-</author>
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-<entry>
- <id>tag:la-grange.net,2013-04-10:2013/04/10/memoire-lieu</id>
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- <title>L'hôtel particulier de Mozilla</title>
- <published>2013-04-10T23:17:00Z</published>
- <updated>2013-04-12T13:38:13Z</updated>
- <content type="xhtml">
- <div xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml"><article>
-<figure>
- <img src="/2013/04/10/hotel-particulier" alt="salle avec dorures"/>
- <figcaption>Salle intérieure de l'hôtel Mercy d’Argenteau</figcaption>
-</figure>
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-<div class="extrait">
- <blockquote cite="https://www.mozilla.org/en-US/mission/">
- <p>Our mission is to promote openness, innovation &amp; opportunity on the Web.</p>
- </blockquote>
- <p class="source"><span class="auteur">Mozilla</span>, <cite class="titre">Mission</cite>.</p>
-</div>
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-<p><a href="http://www.mozilla.org/">Mozilla</a> France a déménagé dans de <a href="http://www.journaldunet.com/solutions/emploi-rh/siege-de-mozilla-europe-a-paris/">nouveaux locaux</a> au 16, rue boulevard Montmartre à Paris. Comme le bâtiment de style 18eme siècle est particulièrement remarquable (bien que pas très à mon goût), la presse en parle. Laurent a écrit un <a href="http://embruns.net/logbook/2013/04/09.html#nourrir-mes-enfants">billet sur le lieu</a>, ce qui en retour a piqué ma curiosité pour en savoir un peu plus. Laurent et moi échangeons des informations dans les commentaires de son billet.</p>
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-<p class="note">Le propriétaire en 2013 de l'ensemble de l'immeuble, dont Mozilla ne loue qu'une partie, est <a href="http://www.lemoniteur.fr/181-innovation-chantiers/article/actualite/19159702-restructuration-d-un-immeuble-historique-sur-les-grands-boulevards">Gecina</a>.</p>
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-<h2 id="personnes">Les personnes</h2>
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-<p><img src="/2013/04/10/Jeanjosephdelaborde" style="float:right;margin-left:2rem;" alt="Portrait de Jean-Joseph de Laborde"/>L'hôtel particulier a été construit en 1778. <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Firmin_Perlin">Firmin Perlin</a> est l'architecte. Il avait alors 31 ans. Il est mort à l'âge de 36 ans de turberculose.</p>
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-<p>Le client <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Joseph_de_Laborde">Jean-Joseph de Laborde</a> (sur la droite) réalise sa fortune sur le commerce des biens rares tels que les fruits et les essences d'arbres tropicaux. Il participe à la traite des esclaves également. Il semble posséder de nombreuses propriétés. Il sera guillotiné en 1794. Sur Gallica, on peut trouver les <a href="http://gallica.bnf.fr/Search?adva=1&amp;adv=1&amp;tri=title_sort&amp;t_relation=%22Notice+d%27ensemble+%3A+http%3A%2F%2Fcatalogue.bnf.fr%2Fark%3A%2F12148%2Fcb36443254x%22&amp;q=conspirateurs&amp;lang=en">listes des guillotinés</a> par le <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Tribunal_r%C3%A9volutionnaire">tribunal révolutionnaire</a>. Ces listes sont terrifiantes. Elles énumèrent des personnes de toutes conditions sociales jugées et exécutées aussitôt.</p>
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-<figure>
- <img src="/2013/04/10/joseph-laborde-guillottine" alt="liste de noms"/>
- <figcaption>Salle intérieure de l'hôtel Mercy d’Argenteau</figcaption>
-</figure>
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-<p><img src="/2013/04/10/Florimont-Claude_Mercy-Argenteau" style="float:left;margin-right:2rem;" alt="Portrait de Florimond de Mercy-Argenteau"/>Jean-Joseph ne semble ne pas avoir gardé le bâtiment longtemps qui est aussitôt revendu ou cédé au <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Florimond_de_Mercy-Argenteau">comte de Mercy-Argenteau</a>, alors ambassadeur d'Autriche. Mais ce n'est pas si clair. Toutes les sources d'information sur wikipedia semblent répéter la même histoire. Les deux personnes semblent <a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6216920p/f66.image.r=%22Jean-Joseph%20de%20Laborde%22.langEN">avoir été proches</a> et leurs maisons étaient proches selon l'introduction de ce livre publié en 1889, <cite>Correspondance secrète du comte de Mercy-Argenteau avec l'Empereur Joseph II et le prince de Kaunitz</cite>.</p>
-
-<div class="extrait">
- <blockquote cite="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6216920p/f66.image.r=%22Jean-Joseph%20de%20Laborde%22.langEN">
- <p>M. de Mercy était surtout très étroitement lié avec le grand banquier Jean-Joseph de Laborde, un des hommes qui honorèrent le plus la nation française à la fin de l'ancien régime.</p>
-
- <p>L'origine de leurs relations se devine aisément. En 1760, M. de Laborde avait épousé une des filles de Mme Nettine, qui dirigeait à Bruxelles la grande maison de banque, chargée des affaires de la cour de Vienne aux Pays-Bas. Cette dame était en outre l'amie intime du comte de Cobenzl, le ministre qui était à la tête de l'administration des Pays-Bas autrichiens et
-elle avait toute la confiance de l'Impératrice et du prince de
-Kaunitz qui avait les Pays-Bas dans ses attributions. Comme
-M. de Laborde était à Paris le représentant de sa belle-mère,
-il avait forcément des relations avec les ambassadeurs impériaux, qui devaient être trop heureux de pouvoir fréquenter
-une maison agréable, où la meilleure société de Paris se donnait rendez-vous. On y rencontrait entre autres le prince de
-Conti, Mme de Brionne, le duc de Gontaut, la duchesse de
-Gramont et son frère le duc de Choiseul, qui donnait en toute
-occasion les preuves de la plus vive amitié à M. de Laborde,
-qui de son côté lui rendait les plus grands services. Aussi
-lorsque M. de Mercy fut admis dans l'intimité de la famille de Choiseul, à la fin de l'année 1768, il devint en même temps
-l'ami de M. de Laborde, qui dès lors est souvent nommé dans
-les dépêches de l'ambassadeur. <strong>Cette intimité s'accrut encore,
-en 1778, quand M. de Mercy fut venu habiter son hôtel sur le
-boulevard, qui était tout à côté de l'hôtel de M. de Laborde,
-situé rue Grange-Batelière W. M. de Mercy devint alors l'un
-des familiers les plus assidus de la maison de Laborde</strong>. Non
-seulement il y trouvait des amis sûrs et dévoués, un homme
-du plus grand mérite et une femme de premier ordre, qui savaient attirer chez eux la meilleure société de Paris, mais il
-recueillait dans ce salon des mieux informés les plus précieux
-renseignements sur les affaires d'Etat comme sur celles des particuliers et il en profitait pour augmenter l'intérêt de ses dépêches. En outre, M. de Laborde par sa position pouvait lui fournir les notions les plus certaines sur les intrigues de cour, sur l'état du Trésor royal, sur la situation économique de la France, etc.</p>
- </blockquote>
- <p class="source"><span class="auteur">Arneth, Alfred von.</span>, <cite class="titre">Correspondance secrète du comte de Mercy-Argenteau avec l'Empereur Joseph II et le prince de Kaunitz</cite>.</p>
-</div>
-
-<p>Une note de pied de page précise</p>
-
-<div class="extrait">
- <blockquote cite="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6216920p/f66.image.r=%22Jean-Joseph%20de%20Laborde%22.langEN">
- <p>M. de Laborde, qui possédait presque tout ce quartier qu'il avait complètement transformé en y perçant des rues et en y bâtissant un grand nombre de maisons, <strong>avait sans doute cédé à M. de Mercy un terrain pour y bâtir son hôtel</strong>. Nous savons que M. de Laborde, qui s'occupait de la fortune de ses amis, prenait soin des affaires de M. de Mercy comme des affaires du duc de Choiseul. C'est en l'hôtel de M. de Laborde que fut signé le 26 septembre 1775 le contrat passé entre le comte de Mercy et le marquis de Castellane pour la baronnie de Conflans.</p>
- </blockquote>
- <p class="source"><span class="auteur">Arneth, Alfred von.</span>, <cite class="titre">Correspondance secrète du comte de Mercy-Argenteau avec l'Empereur Joseph II et le prince de Kaunitz</cite>.</p>
-</div>
-
-<p>Difficile de savoir donc pour qui Firmin Perlin a vraiment construit l'hôtel particulier du boulevard Montmartre et avec quel argent. Cependant on trouve aussi dans le texte, la mention suivante <a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6216920p/f46.image.r=1778">à la page XXVI</a></p>
-
-
-<div class="extrait">
- <blockquote cite="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6216920p/f66.image.r=%22Jean-Joseph%20de%20Laborde%22.langEN">
- <p>En quittant son palais de la rive gauche, M. de Mercy alla habiter le superbe hôtel qu'il venait de se faire bâtir sur le boulevard Richelieu, aujourd'hui des Italiens, vis-à-vis la rue de Richelieu. Cette maison était assez remarquable pour que les guides de ce temps la signalassent à l'attention des provinciaux et des étrangers.</p>
- </blockquote>
- <p class="source"><span class="auteur">Arneth, Alfred von.</span>, <cite class="titre">Correspondance secrète du comte de Mercy-Argenteau avec l'Empereur Joseph II et le prince de Kaunitz</cite>.</p>
-</div>
-
-<p>Et une autre note de pied de page</p>
-
-<div class="extrait">
- <blockquote cite="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6216920p/f66.image.r=%22Jean-Joseph%20de%20Laborde%22.langEN">
- <p>Voici ce que nous en dit Hardy à la date du 9 juin 1778 : « Ce jour, me promenant sur les boulevards anciens, depuis la porte Saint-Martin jusqu'à la place Louis XV, je remarque… que depuis trois ou quatre ans on avait élevé de droite et de gauche, jusqu'à l'entrée du faubourg Saint-Honoré, de superbes maisons dans la construction desquelles on voyait briller et les talents de nos modernes artistes et le goût actuellement décidé des Parisiens pour le luxe et la décoration. Le comte de Mercy, ambassadeur de l'Empereur à la cour de France, originaire d'Italie et l'un des plus riches seigneurs de la cour impériale, qui avait obtenu de son souverain la permission de se fixer pour toujours dans notre capitale, était du nombre de ceux qui s'y faisaient préparer à grands frais un logement spacieux et magnifique. » (Journal de Hardy, t. III, p. 5oo, Mss. fr. de la Bibl. nat., vol. 6682.)</p>
-
- <p>Grimm, dans un mémoire à Catherine II, écrivait en 1797 : « Un cas bien plus remarquable est celui du comte de Mercy-Argenteau, ambassadeur de la cour de Vienne en France, où il avait acheté des terres considérables et bâti à Paris un superbe hôtel pour habitation. Il avait d'ailleurs une fortune im mense, dont sûrement une grande partie était placée en France, puisqu'il comptait comme moi y passer sa vie. » (Correspondance littéraire, édition M. Tourneux, t. 1, p. 47.)</p>
-
- <p>Thierry, Guide des amateurs et des étrangers a Paris, Paris, 1786, in- n, t. I,p. 188, et Watin, Le Provincial à Paris, quartier du Louvre, Paris, 1787, in-24, p. 18. </p>
- <p>En 1795 l'hôtel de Mercy portait le n° 24 du boulevard de la Loi; mais jusqu'ici nous n'avons pas réussi à déterminer exactement l'emplacement de la maison qui le représente aujourd'hui; cela n'a pas d'ailleurs d'importance pour l'objet qui nous occupe.</p>
- </blockquote>
- <p class="source"><span class="auteur">Arneth, Alfred von.</span>, <cite class="titre">Correspondance secrète du comte de Mercy-Argenteau avec l'Empereur Joseph II et le prince de Kaunitz</cite>.</p>
-</div>
-
-<p>Il y a de nombreuses autres références dans le texte. Le boulevard semble s'appeler Boulevard de Richelieu. Tout ceci est assez confus finalement. Il semble qu'il soit venu habiter l'hôtel à partir de 1778 seulement.</p>
-
-<h2 id="batiment">Le bâtiment</h2>
-
-<p>Le bâtiment construit sur le <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Boulevard_Montmartre">boulevard Montmartre</a> fût quitté par Mercy-Argenteau un peu après la Révolution Française. Je suppose que cela devenait trop dangereux de rester. L'hôtel avait bien moins d'étages au tout début de sa construction. Il a été agrandi au siècle suivant. Dans un document de la <a href="http://www.paris.fr/viewmultimediadocument?multimediadocument-id=72595">Commission du Vieux Paris</a> (pdf) du 27 novembre 2008, on peut trouver une reproduction de la façade du bâtiment original.</p>
-
-<figure>
- <img src="/2013/04/10/grange-bateliere" alt="plan du bâtiment"/>
- <figcaption>façade de l'hôtel Mercy d’Argenteau</figcaption>
-</figure>
-
-
-<p><strong>1824</strong> Le Grand Cercle. Il s'agit d'un lieu de jeu. <q cite="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2007/05/16/le-grand-cercle-cercle-des-ganaches-et-cercle-des-echecs.html">Sa fondation remonte à 1824 un "Jockey-Club"pour généraux en retraite disaient les mauvaises langues. Situé presque en face du théâtre des Variétés, le cercle reprenait vie après la fermeture de celui-ci, les vieux barbons venant se reposer des émotions du foyer des artistes. On ne jouait pas de grosses sommes dans cet établissement de jeu qui ne fit pas beaucoup parler de lui sauf au moment de sa fermeture qui fut un scandale.</q> — <a href="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2007/05/16/le-grand-cercle-cercle-des-ganaches-et-cercle-des-echecs.html">Autour du Père Tanguy</a></p>
-
-
-<p>Sur une <a href="/2013/04/10/gravure">gravure</a> réalisée par Benjamin Pépiot en 1860, on peut voir l'hôtel avec déjà tous ses étages.Selon </p>
-
-<figure>
- <img src="/2013/04/10/gravure-detail" alt="Détail d'une gravure montrant des immeubles"/>
- <figcaption>hôtel Mercy d’Argenteau sur la droite (<a href="/2013/04/10/gravure">complet</a>)</figcaption>
-</figure>
-
-<p>Un peu plus d'informations sur une page dédiée aux <a href="http://www.infodelimmo.com/II_article2850.html">rénovations récentes de l'hôtel particulier</a> :</p>
-
-<div class="extrait">
- <blockquote cite="http://www.infodelimmo.com/II_article2850.html">
-<p>Amputé de ses communs et de ses jardins à la Révolution, il est surélevé de trois étages entre 1827 et 1829, augmenté de deux ailes sur cour et devient un immeuble de rapport. Il hébergera au Second Empire des cercles mondains très en vogue. En 1890, il est agrandi d’une vaste salle des fêtes attribuée à Charles Garnier, inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques, tout comme le salon n° 2 du 1er étage, orné de colonnes corinthiennes.</p>
- </blockquote>
-</div>
-
-<p><strong>1867</strong> : le Cercle <q>comptait plus de cinq cents</q> membres — <a href="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2007/05/16/le-grand-cercle-cercle-des-ganaches-et-cercle-des-echecs.html">Autour du Père Tanguy</a></p>
-
-<p><strong>1876</strong> : un nouveau nom est adopté Cercle des Ganaches, <q>né de la fusion du Cercle Général du Commerce et de l'ancien Cercle</q>. Surveillance rapproché par la police. — <a href="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2007/05/16/le-grand-cercle-cercle-des-ganaches-et-cercle-des-echecs.html">Autour du Père Tanguy</a>.</p>
-
-<p><strong>20 janvier 1894</strong> : <q>le préfet de Police Lépine faisait fermer le Grand Cercle, à la suite de nombreux rapports signalant la présence aux côtés du propriétaire d'un escroc international, "un nommé Mariovaldi (sic) dit Fabian Guagni dont les exploits ne sont plus à compter et tellement de notoriété publique, qu'il lui est impossible depuis de longues années de fréquenter le dernier des tripots de France C'est pour cela qu'il en était réduit à opérer sur les paquebots à l'étranger" (...) En compagnie de Monsieur Ardisson, l'auteur du scandale de l'Epatant, il fut de s'enfuir du Cercle de l'Union à Hambourg où il venaiit de dépouiller les joueurs d'une centaine de mille francs (expulsé de Baden-Baden. Ce monsieur faisa_it partie de la bande de détrousseurs composée de Belliard, Maria et consors est un grec des plus dangereux(...) extrait d'un rapport de police de décembre 1892.</q> — <a href="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2007/05/16/le-grand-cercle-cercle-des-ganaches-et-cercle-des-echecs.html">Autour du Père Tanguy</a>.</p>
-
-<h2 id="carte">Les cartes</h2>
-
-<p><strong>2013</strong> : le <a href="http://osm.org/go/0BPIiU~J5--?layers=Q">16 du boulevard Montmartre</a> sur OpenStreetMap.</p>
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-<figure>
- <img src="/2013/04/10/plan-2013" alt="Carte OpenstreetMap au lieu de l'hôtel"/>
- <figcaption>OpenStreetMap 2013</figcaption>
-</figure>
-
-<p><strong>1773</strong> : Sur le <a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b530066675/f1.zoom.r=paris.langEN">plan du quartier Montmartre</a> de Jean-Baptiste-Michel Renou de Chauvigné dit Jaillot, on peut remarquer un grand jardin au niveau du 16 actuel. Il n'existe alors que quelques hôtels particuliers et des fermes. Le plan pourrait avoir été dessiné avant 1773. Il est publié en 1773.</p>
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-<figure>
- <img src="/2013/04/10/plan-1773" alt="Détail du plan"/>
- <figcaption>Plan du quartier Montmartre, 1773</figcaption>
-</figure>
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-<p><strong>1778</strong> : Construction de l'hôtel</p>
-
-<p><strong>1779</strong> : <cite><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8495070r/f1.zoom.r=paris.langEN">Plan de la ville et fauxbourgs de Paris avec tous les changements et les édifices les plus récents.</a></cite></p>
-
-<figure>
- <img src="/2013/04/10/plan-1779" alt="Détail du plan"/>
- <figcaption>Paris, 1779</figcaption>
-</figure>
-
-
-<p><strong>1780</strong> : Un autre plan, <cite><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8495070r/f1.zoom.r=paris.langEN">Nouveau plan routier de la Ville et Fauxbourgs de Paris</a></cite> en 1780 semble montrer un bâti tout autour du bloc de rue avec des jardins intérieurs, mais sans grands détails.</p>
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-<figure>
- <img src="/2013/04/10/plan-1780" alt="Détail du plan"/>
- <figcaption>Paris, 1780</figcaption>
-</figure>
-
-<p><strong>1783</strong> : <cite><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53025012v/f1.zoom.r=paris.langFR">Nouveau Plan de Paris, avec les augmentations et changements qui ont été faits pour son embellissement</a></cite>. Très similaire.</p>
-
-
-<figure>
- <img src="/2013/04/10/plan-1783" alt="Détail du plan"/>
- <figcaption>Paris, 1783</figcaption>
-</figure>
-
-
-
-<h2 id="boulevard">Boulevard Montmartre</h2>
-
-<p>Le boulevard Montmartre était le boulevard Richelieu.</p>
-
-<p>Dans un livre de 1863 sur <a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6481955r/f13.image.r">l'histoire des boulevards</a> </p>
-
-<div class="extrait">
- <blockquote cite="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6481955r/f13.image.r">
- <p>Derrière l'autre rangée d'arbres, parmi les maisons qui surgissent sur d'autres terrains vendus par la famille Choiseul à Dumont, à Forget, à <strong>Laborde</strong>, à Vessu, voici une propriété établie sous Louis XVI pour M. de Bospin, à l'un des angles de la rue Le Peletier.</p>
- <p>[…]</p>
- <p>Le Cours, où des arbres furent plantés en 1676, se divisa postérieurement en boulevards de divers noms, et le boulevard Poissonnière fut longtemps dit boulevard Montmartre. Celui qu'on connaît à présent sous cette dernière dénomination <strong>s'appelait boulevard Richelieu</strong>. </p>
- <p>[…]</p>
-
- <p>Notre notice sur la rue Drouot a déjà donné l'historique de la grande propriété située à l'opposite sur le boulevard. <strong>La maison adjacente qu'occupe l'ancien cercle a été un hôtel Mercy. Le comte de Mercy-d'Argenteau , ambassadeur du saint-empire, y résida, comme à l'hôtel d'Augny</strong>. On accusa ce diplomate, au commencement de la Révolution, d'être à Paris le directeur du comité autrichien, et il se retira à Bruxelles en septembre 1790.</p>
-
- <p>Son frère, dans le même temps, épousait une cantatrice du nom de Levasseur , sa maîtresse, qui devint ainsi baronne du saint-empire, vicomtesse de Mercy-d'Argenteau. L'ambassadeur mourut à Londres quatre ans après; l'autre servit, comme général, dans les armées autrichiennes, et ne cessa de vivre qu'en 1815. </p> </blockquote>
- <p class="source"><span class="auteur">Charles Lefeuve</span>, <cite class="titre">Histoire des boulevards des Italiens, Montmartre, Poissonnière, Bonne-Nouvelle et Saint-Denis</cite>.</p>
-</div>
-
-<p>En 1905, livre sur l'<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55583641/f193.image.r=%22boulevard%20richelieu%22.langEN">histoire de la famille Mercy-d'Argenteau</a></p>
-
-<div class="extrait">
- <blockquote cite="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55583641/f193.image.r">
- <p>Le comte de Mercy-Argenteau, qui avait pris pour règle de suivre les traditions fastueuses du prince de Kaunitz, s'installa en prenant possession de l'ambassade d'Autriche, au palais du Petit-Luxembourg, qu'il avait loué au prince de Condé(<a href="#note1">1</a>). C'est là qu'il résida de 1766 à 1778 et qu'il reçut l'empereur Joseph II, lors de son voyage en France en 1774.</p>
-
- <p>Le comte de Mercy ne tarda pas à gagner la confiance du duc de Choiseul, chef du ministère français, avec lequel il négocia et mena à bonne fin le mariage de l'archiduchesse Marie-Antoinette avec le dauphin de France, plus tard Louis XVI. Ce mariage resserrait l'alliance Austro-Française, oeuvre du prince de Kaunitz et comblait les voeux de l'impératrice Marie-Thérèse.</p>
-
- <p id="note1">(1) Aujourd'hui, la résidence du président du Sénat; il quitta ce palais en 1778, pour <strong>aller habiter un superbe hôtel qu'il avait fait bâtir au boulevard Richelieu</strong>, aujourd'hui des Italiens, vis-à-vis de la rue Richelieu.</p>
- </blockquote>
- <p class="source"><span class="auteur">Eugène Poswick</span>, <cite class="titre">Histoire de la seigneurie libre et impériale d'Argenteau et de la maison de ce nom, aujourd'hui Mercy-Argenteau</cite>.</p>
-</div>
-
-<p>Dans les procès verbaux de la <a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5775320z/f48.image.r=%22boulevard%20richelieu%22.langEN">Commission municipale du Vieux Paris</a>, on trouve : </p>
-
-<div class="extrait">
- <blockquote cite="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5775320z/f48.image.r=%22boulevard%20richelieu%22.langEN">
- <p>Quelques auteurs ont affirmé que le comte de Mercy-Argenteau avait habité cet hôtel. Cette affirmation est probablement erronée, les Almanachs royaux, jusqu'à celui de 1790, indiquant ce personnage comme logeant au boulevard Richelieu :</p>
-
- <p>« M. le Comte de Mercy-Argenteau, Ambassadeur de l'Empereur, roi de Hongrie et de Bohême, au Boulevard Richelieu. »</p>
-
- <p>D'ailleurs, Thiery dit, en parlant de la rue Grange-Batelière : </p>
-
- <p>« … Revenant sur vos pas, vous verrez encore de beaux hôtels avant d'arriver au Boulevard, sur lequel vous remarquerez celui occupé par M. le Comte de Mercy-Argenteau, Ambassadeur de l'Empereur (1). »</p>
-
- <p>Il ne paraît donc pas y avoir de doute dans ce texte, en ce qui concerne la situation, sur le boulevard, de l'hôtel du célèbre diplomate. </p>
- </blockquote>
- <p class="source"><span class="auteur">Commission du Vieux Paris</span>, <cite class="titre">Procès verbaux - Commission municipale du Vieux Paris</cite>.</p>
-</div>
-
-<p>Voir aussi <a href="http://www.paris.fr/viewmultimediadocument?multimediadocument-id=72593&amp;ei=7qlouffgemayhqe-0icgda&amp;usg=afqjcngb35tqdfnvycg7rc3itqh-gjzicw&amp;bvm=bv.45175338,d.zg4&amp;cad=rja">Commission du vieux Paris - 21 avril 2009</a> (pdf)</p>
-
-<p>Le passage est extrait du guide de Luc Thiéry à la <a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k119125s/f247.image.r=boulevard.langEN">page 188</a>.</p>
-
-<h2 id="voirailleurs">Voir Ailleurs</h2>
-
-<ul>
- <li><a href="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2007/05/16/le-grand-cercle-cercle-des-ganaches-et-cercle-des-echecs.html">Le grand cercle, cercle des ganaches, et cercle des echecs</a></li>
-</ul>
-</article>
-</div>
- </content>
- <link rel="license" href="http://creativecommons.org/licenses/by/2.0/fr/"/>
-</entry>
-
-
-<entry>
- <id>tag:la-grange.net,2013-04-09:2013/04/09/les-salauds</id>
- <link rel="alternate" type="text/html" href="http://www.la-grange.net/2013/04/09/les-salauds"/>
- <title>Les salauds du livre</title>
- <published>2013-04-09T12:36:00Z</published>
- <updated>2013-04-09T13:27:27Z</updated>
- <content type="xhtml">
- <div xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml"><article>
-<figure>
- <img src="/2013/04/09/les-salauds-kurosawa" alt="trois hommes autour d'une table"/>
- <figcaption>Les salauds dorment en paix, Akira Kurosawa</figcaption>
-</figure>
-
-<div class="extrait">
- <blockquote cite="">
- <p>La vie est cynique. Notre relation l'est aussi.</p>
- </blockquote>
- <p class="source"><span class="auteur">Akira Kurosawa</span>, <cite class="titre">Les salauds dorment en paix</cite>.</p>
-</div>
-
-<p>Depuis quelques jours, le monde du livre <a href="/2013/03/23/relire">discute</a>. Voici ce que je retiens des lectures des commentaires et des billets chargés d'invectives. <strong>Ce ne sont pas mes propos</strong>.</p>
-
-<ul>
- <li>L'état. Salaud car il détourne les lois européennes et le code de la propriété intellectuelle.</li>
- <li>La <acronym title="Bibliothèque Nationale de France">BNF</acronym>. Salaud car elle négocie dans l'opacité contre les auteurs.</li>
- <li>L'éditeur. Salaud car il profite de l'argent public pour éditer en numérique alors qu'il n'a pas bougé le petit doigt avant.</li>
- <li>L'auteur. Salaud car il ne considère pas l'intérêt public et s'accroche au code de la propriété intellectuelle.</li>
- <li>Le lecteur. Salaud car il ne respecte pas l'auteur et « le lit mal » (sic).</li>
-</ul>
-
-<p>Vraiment ? Est-ce vraiment le monde que nous voulons ? Réveillez-vous.</p>
-
-
-</article>
-</div>
- </content>
- <link rel="license" href="http://creativecommons.org/licenses/by/2.0/fr/"/>
-</entry>
-
-
-<entry xmlns="http://www.w3.org/2005/Atom">
- <id>tag:la-grange.net,2013-04-03:2013/04/03/python-jour</id>
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- <title>Trouver le premier et le dernier jour du mois (Python)</title>
- <published>2013-04-03T17:11:00Z</published>
- <updated>2013-04-09T10:33:00Z</updated>
- <content type="xhtml">
- <div xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml"><article>
-<figure>
- <img src="/2008/03/26/9689-rue" alt="Lampe dans une rue sombre"/>
- <figcaption>26 mars 2008, Tokyo, Japon</figcaption>
-</figure>
-
-<div class="extrait">
- <blockquote cite="urn:isbn:2-07-031918-0">
- <p>Le jour et la nuit ne sont-ils que des hallucinations de passant ? Que voient les emmurés ? L'oubli ? Leurs mains ?</p>
- </blockquote>
- <p class="source"><span class="auteur">René Char</span>, <cite class="titre">Recherche de la base et du sommet</cite>.</p>
-</div>
-
-<p>Afin de pouvoir calculer le temps écoulé entre une date précise et le début du mois, ou bien la fin du mois, il est nécessaire de déterminer le premier jour et le dernier jour de ce mois.</p>
-
-<p>Le premier jour du mois est facile à obtenir. Le dernier jour du mois est variable. Il est soit le 28, 29, 30 ou 31. Le plus simple est donc de rechercher le premier jour du mois suivant (stable) et de soustraire 1 seconde pour obtenir le dernier jour du mois en cours. Bien sûr uniquement pour les dates récentes, le <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Calendrier_gr%C3%A9gorien#L.27adoption_du_calendrier_gr.C3.A9gorien">calendrier a évolué</a>, changé dans le passé.</p>
-
-<pre><code>#!/usr/bin/env python
-# encoding: utf-8
-"""
-Compute first and last day of the month for a precise date.
-Python 3
-
-Created by Karl Dubost on 2013-04-03.
-MIT License.
-"""
-
-import datetime
-
-
-def month_range(datetime_object):
- """give the first and last day of the month for this day"""
- # getting the month
- first_month = datetime_object.month
- # getting the year
- first_year = datetime_object.year
- # Computing the first day.
- # It is always the first of the month
- first_day = datetime.datetime(year=first_year, month=first_month, day=1)
- # computing the last day
- # The last day of the month can be 28, 29, 30, 31.
- # So we increment to the first day of next month at midnight and remove 1 second.
- if first_month == 12:
- last_day = datetime.datetime(year=first_year, month=12, day=31, hour=23, minute=59, second=59)
- else:
- last_day = datetime.datetime(year=first_year, month=first_month+1, day=1) - datetime.timedelta(seconds=1)
- return first_day, last_day
-
-
-def main():
- # given a date string
- date_string = "2013-04-03T16:27:00"
- # convert it into a python datetime object
- date_object = datetime.datetime.strptime(date_string, "%Y-%m-%dT%H:%M:%S")
- # return a tuple being the first and last day of the month for this date
- print(month_range(date_object))
-
-if __name__ == '__main__':
- main()
-</code></pre>
-
-<p>Comme d'habitude, avec l'espoir que ce soit utile pour les autres.</p>
-
-<h2 id="calendar-python">Module calendar en Python</h2>
-
-
-<p>Une autre solution proposée par <a href="http://www.raubacapeu.net/">Yves Lafon</a> (quelques minutes plus tard)</p>
-
-<pre><code>→ python3
-Python 3.3.0 (v3.3.0:bd8afb90ebf2, Sep 29 2012, 01:25:11)
-[GCC 4.2.1 (Apple Inc. build 5666) (dot 3)] on darwin
-Type "help", "copyright", "credits" or "license" for more information.
-&gt;&gt;&gt; import calendar
-&gt;&gt;&gt; calendar.monthrange(2013, 2)
-(4, 28)
-</code></pre>
-
-<p><code><a href="http://docs.python.org/3.3/library/calendar.html#calendar.monthrange">calendar.monthrange</a>(year, month)</code> renvoie le jour de la semaine du premier jour du mois, ainsi que le nombre de jours dans le mois.</p>
-
-</article>
-</div>
- </content>
- <link rel="license" href="http://creativecommons.org/licenses/by/2.0/fr/"/>
-</entry>
-
-<entry>
- <id>tag:la-grange.net,2013-03-31:2013/03/31/conteneur</id>
- <link rel="alternate" type="text/html" href="http://www.la-grange.net/2013/03/31/conteneur"/>
- <title>Habiter la globalisation</title>
- <published>2013-03-31T23:59:00Z</published>
- <updated>2013-04-08T20:14:18Z</updated>
- <content type="xhtml">
- <div xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml"><article>
-<figure>
- <img src="/2013/03/31/conteneur-chine-2" alt="Rue d'un village de conteneurs"/>
- <figcaption><a href="http://blogs.reuters.com/photographers-blog/2013/03/11/uneasy-life-of-chinas-migrants/">Village de conteneurs</a>. Mars 2013, <a href="http://blogs.reuters.com/aly-song/">Aly Song</a>, Reuters ©.</figcaption>
-</figure>
-
-<div class="extrait">
- <blockquote cite="urn:isbn:2-07-031918-0">
- <p>L'orage a deux maisons. L'une occupe une brève place sur l'horizon ; l'autre, tout un homme suffit à peine à la contenir.</p>
- </blockquote>
- <p class="source"><span class="auteur">René Char</span>, <cite class="titre">Recherche de la base et du sommet</cite>.</p>
-</div>
-
-<p>Le conteneur est une unité symbolique de la globalisation. Il représente les échanges des biens matériels. Tout ce qui se déplace est échangé à travers le monde passera par un conteneur. Devenu commun, il devient objet de travail, de transformation, de détournement et de création. On le transforme en <a href="/2012/11/01/conteneur">appartements pour étudiants</a>. Il est également décliné à tous les barreaux de l'échelle sociale en Chine.</p>
-
-<p><a href="http://dachenghouse.en.alibaba.com/">Dacheng</a> est spécialisé dans la création de structure de métal. Il vous en coûtera de 2,850 à 6,000 dollars US pour <a href="http://dachenghouse.en.alibaba.com/product/529631043-212394162/Mobile_Container_Village_on_the_Wild_at_Low_Price.html">avoir votre boîte de métal</a>.</p>
-
-<figure>
- <img src="/2013/03/31/village-conteneur" alt="conteneurs alignés en grand nombre"/>
- <figcaption>Parc d'achat des conteneurs pour Dacheng.</figcaption>
-</figure>
-
-<p>Bien sûr, les riches ont tout prévu et ne voulaient pas être en reste. Il existe donc maintenant un <a href="http://blog.localnomad.com/en/2013/01/30/xiang-xiang-pray-house-5-star-shipping-container-hotel/">hôtel cinq étoiles</a> pour passer la nuit dans un conteneur.</p>
-
-<p>Cependant la réalité urbaine du conteneur se décline surtout comme hébergement de fortune pour les migrants des provinces chinoises attirés par le travail dans les fortes zones industrielles autour de Shanghai, Shenzhen, etc. Les centre-villes sont souvent été rasés pour être reconstruits en logements plus salubres mais inabordables pour les migrants. Ils s'installent donc dans les <a href="http://www.asiaone.com/News/AsiaOne%2BNews/Asia/Story/A1Story20130331-412491.html">conteneurs</a> pour leur <a href="http://news.yahoo.com/chinas-urbanization-drive-leaves-migrant-workers-cold-012351130--business.html">maison et leurs commerces locaux</a>. Les conteneurs sont loués <a href="http://blogs.reuters.com/photographers-blog/2013/03/11/uneasy-life-of-chinas-migrants/">500 Yuans par mois</a>.</p>
-
-<figure>
- <img src="/2013/03/31/conteneur-chine" alt="Rue d'un village de conteneurs"/>
- <figcaption><a href="http://blogs.reuters.com/photographers-blog/2013/03/11/uneasy-life-of-chinas-migrants/">Village de conteneurs</a>. Mars 2013, <a href="http://blogs.reuters.com/aly-song/">Aly Song</a>, Reuters ©.</figcaption>
-</figure>
-
-</article>
-</div>
- </content>
- <link rel="license" href="http://creativecommons.org/licenses/by/2.0/fr/"/>
-</entry>
-
-<entry>
- <id>tag:la-grange.net,2013-03-24:2013/03/24/hanami</id>
- <link rel="alternate" type="text/html" href="http://www.la-grange.net/2013/03/24/hanami"/>
- <title>Hanami, la fiction en flocons</title>
- <published>2013-03-24T23:59:00Z</published>
- <updated>2013-04-08T19:18:22Z</updated>
- <content type="xhtml">
- <div xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml"><article>
-<figure>
- <img src="/2008/03/29/9741-hanami" alt="chemin sous les cerisiers en fleurs"/>
- <figcaption>29 mars 2008, Tokyo, Japon</figcaption>
-</figure>
-
-<div class="extrait">
- <blockquote cite="urn:isbn:2-07-031918-0">
- <p>Le poète : Les orangers déjà sont en fleur, le pêcher fait son averse. D'autres arbres vont bientôt suivre. Mais leur maturité est insérée dans une unique saison. Tandis qu'ici…</p>
- </blockquote>
- <p class="source"><span class="auteur">René Char</span>, <cite class="titre">Recherche de la base et du sommet</cite>.</p>
-</div>
-
-<p><img src="/2013/03/23/4551-printemps" alt="" style="float:right;margin-left:2rem;"/>Chaque jour, un pétale se détache du monde. À travers les océans et les continents, la joie se communique avec l'onde. L'ivresse accompagne la chute des flocons du printemps japonais. Alors nous rêvons et nous trinquons au delà des fuseaux horaires. Le monde est dense. Nos amis sont proches.</p>
-
-<p>Que nous vaut l'ivresse quand la chair n'y est pas. Sous nos cerisiers, les voix s'imaginent. Nous crystalisons le bonheur. La fiction y est un corps étrange. La vibration des mots qui tremble dans nos coffres respectifs, ceux là, il faudra les créer de nouveau.</p>
-
-</article>
-</div>
- </content>
- <link rel="license" href="http://creativecommons.org/licenses/by/2.0/fr/"/>
-</entry>
-
-<entry>
- <id>tag:la-grange.net,2013-03-21:2013/03/21/creation</id>
- <link rel="alternate" type="text/html" href="http://www.la-grange.net/2013/03/21/creation"/>
- <title>Le processus de création confronté au quotidien</title>
- <published>2013-03-21T23:59:00Z</published>
- <updated>2013-04-08T03:03:52Z</updated>
- <content type="xhtml">
- <div xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml"><article>
-<figure>
- <img src="/2013/03/12/kanae-yamato" alt="hommes face à la mer"/>
- <figcaption>Les pêcheurs, Kanae Yamamoto</figcaption>
-</figure>
-
-<div class="extrait">
- <blockquote cite="urn:isbn:2-07-031918-0">
- <p>Tant de mots sont synonymes d'adieu, tant de visages n'ont pas d'équivalent.</p>
- </blockquote>
- <p class="source"><span class="auteur">René Char</span>, <cite class="titre">Recherche de la base et du sommet</cite>.</p>
-</div>
-
-<p>Kanae Yamamoto a relancé l'<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Ukiyo-e">Ukiyo-e</a> (estampe gravée sur bois) au début du 20eme siècle. L'imagerie populaire des ukiyo-e s'appuie sur une reproduction de masse commerciale, le « pop art » avant l'heure. L'imprimerie et les encres chimiques ne feront qu'accélérer le processus, et puis finalement le tuer. Le système de création des ukiyo-e est un système traditionnel réparti, composé de : </p>
-
-<ul>
- <li>l'artiste</li>
- <li>le graveur sur bois</li>
- <li>l'imprimeur</li>
- <li>l'éditeur</li>
-</ul>
-
-<p>Kanae Yamamoto et quelques autres artistes veulent en s'appuyant sur une idée de l'artiste maître de l'ensemble de son processus de création de créer un nouveau mouvement : <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/S%C5%8Dsaku_hanga">Sōsaku-hanga</a>. L'artiste doit maîtriser tout le processus de création et être à la fois peintre, graveur, imprimeur. D'une culture du travail combiné des artisans, on passe à une culture de l'artiste maître poussée par les nombreux artistes japonais qui ont séjourné en Europe. L'artiste avec un « moi » affirmé commence à apparaître en 1910 dans un essai de <a href="http://wiki.samurai-archives.com/index.php?title=Takamura_Kotaro">Takamura Kotaro</a> intitulé <cite>Soleil Vert</cite> et publié dans le magazine Subaru (2–4 Avril 1910, p. 23–29). Il appelle à l'indépendance artistique <q cite="http://books.google.ca/books?id=88bjo4y6mLQC">Si une personne peint un « soleil vert, » je ne dirais pas que c'est incorrect. Car il y a des moments où le soleil ressemble à cela pour moi, aussi. Simplement parce-qu'une peinture contient un « soleil vert, » je ne seraias pas capable d'ignorer la valeur d'ensemble de la peinture. Le bon ou le mauvais de la peinture n'a rien à voir avec le fait que le soleil soit vert ou rouge enflammé.</q> Et un peu plus loin, il poursuit par <q>J'aimerais permettre la <i lang="de">Persoenlichkeit</i> de l'artiste qui a peint un soleil vert d'avoir une autorité absolue.</q></p>
-
-<p>Tout ceci se pose dans un contexte historique bien particulier, la difficulté de créer pour certains artistes. Que ce soit les impressionnistes en France raillés par les critiques ou bien les jeunes artistes japonais revenant de Paris s'affrontant au mur des artistes établis. L'histoire est bien souvent la même, une nouvelle ère, une nouvelle période, de nouveaux moyens, de nouvelles règles esthétiques. Les anciens résistent aux modernes, les excluent, les moquent ou les transforment en destructeurs du passé. L'appareil culturel des anciens est l'art établi avec ses règles, ses circuits économiques, ses systèmes de validation. Les modernes ne rentrent pas dans le moule et sont donc perçus comme une menace. Et qu'on ne se fasse pas d'illusions, les modernes deviendront des anciens s'ils finissent par s'établir comme référence.</p>
-
-<p>Nous le vivons aujourd'hui dans le monde des arts classiques confrontés au monde numérique et à ses explorations de réseau. L'erreur est bien souvent de penser que c'est le fait que la création soit numérique. C'est en partie le cas. Ce qui a beaucoup modifié les relations et poussé les frontières—et ce n'est que le début—c'est la <strong>numérisation connectée</strong>. L'accélération